Jeudi 29 avril 2010 à 21:55

Moi, ma vie, mon permis, on pourrait faire une saga. Rappelons que je me suis inscrite à l'auto-école à l'age honorable de 16 ans, afin de passer le permis 125. Que j'ai raté 2 fois. Puis je me suis détournée de cette voie pour passer le permis gros cube, l'échéance des 18 ans approchant. Hélas il m'a fallu repasser le code ( pour les détails, cf "Moi, ma vie, mon permis, Tome 1" ). J'ai donc repassé le code, que j'ai eu en Juillet 2009.

Or, il s'averrait que je venais de fêter 18 ans, donc l'age légal pour passer le permis Moto, tout était parfait. MAIS, il me fallait ab-so-lu-ment le permis avant la rentrée -car j'entrais à l'IUT NDLR. Je me suis donc panché sur le problème des plannings et ai réalisé que, Ô comble du malheur, le moniteur moto était en vacances tout l'été. Voulant ab-so-lu-ment faire vite, j'ai demandé à switcher sur le permis Voiture. Notons que mon auto-école propose une vingtaine de moniteurs, il semblait donc largement pensable de me trouver des heures de leçons en deux mois.

QUE NENI, car ma première heure de leçon fût programmée la dernière semaine d'Août. Soit une semaine et demie avant la rentrée. Je ne me suis pas laissé démolir, et ai programmé six heures d'ici là. Or la rentrée aidant, nouvel établissement, nouveaux gens, nouveaux cours, nouveaux profs, nouveaux repas le midi, nouvelles chaussures, nouvelle heure de réveil, bref tout nouveau quoi, j'ai mis le temps qu'il fallait pour m'adapter et n'ai pas pensé à retourner a l'auto-école avant la Toussaint.

[Mode apparté ON\]

Depuis le début de l'année, je vais en cours en métro-bus-train.
Explications: Je prends le Bus ligne 32 jusqu'à la gare de Colomiers (vous connaissez pas? tant pis pour vous), puis de là le train jusqu'aux Arènes, et enfin le métro jusqu'à Rangueil. Notons que ca c'est seulement les jours où je commence à 9h, qui ne sont pas très fréquents, car les autres jours, je pars de chez moi à 6h30, je traverse mon village à pieds (z'imaginez, l'hiver, -3°, la nuit, la panne de mp3, bref la loose quoi), je prends le train et ce directement jusqu'à Saint-Agne (plus près de l'IUT quoi), et enfin le métro.

Notons qu'à partir de début novembre, le métro s'est mit à annoncer les stations non seulement en francais, mais aussi en Occitan. Ce qui est très très très divertissant. La première semaine. Croyez-moi on s'en lasse très vite.

[Mode apparté OFF\]

Je donc repris des leçons de manière très parses. Pendant les vacances de Noël, à 20h de leçons tout pile au compteur, le moniteur m'appelle et me propose une place. Je jubile, je sautille, je trépigne, que dis-je m'étragnle de joie.
J'ai donc été convoquée à 7h45 le vendredi 8 Janvier. Je sais pas si vous vous rappellez la deuxième fois où il a neigé cette année. Dès qu'il a commencé à neiger, ca a tout de suite tenu au sol tellement il avait fait froid la veille. Vous voyez de quoi je veux parler? Bah ca c'était le 9 Janvier. Le 8 Janvier donc, par -7°, j'ai été convoquée à 7h45.
On m'a largué sur un parking, et pas n'importe quel parking, le parking du cimetière municipal. Plus glauque tu meurs. Sauf que ce qu'on avait ommis de me dire, c'est que je passais à 11h30. J'ai donc passé 3h45 à geler sur place. Je vous épargne les détails, mais mes cheveux faisaient des stalactites. Comme quand on fait un tout schuss au ski, voila. Je sentais plus mes orteils à partir de la hanche. Comment voulez vous conduire dans ces conditions, je vous le demande?

Bref, je vous épargne les détals, mais pour un malheureux concours de circonstances (à qui ça n'est jamais arrivé de vouloir s'insérer sur la rocade alors qu'il y a un 36 tonnes sur la voie?), je n'ai pas été reçue.

Ce n'est pas grave m'a-t-on dit, et je l'ai crû.
Je n'ai pas perdu espoir, j'ai été encore plus assidue et un mois plus tard, le 3 Février, je repassais. En attendant, j'ai eu largement le temps de me taper du "Facultad dé Pharmacio" et dû "Palaï dé Justicio" en roulant les R, je vous prie, dans le métro bondé, 4 heures par jour.
Je passai donc, et tout se passait très bien, jusqu'à ce que je croise un camion, garé en travers de la route. Oui, garé. Donc, je suis arrivée trop vite au goût de l'examinateur. Je n'allais pas me prendre le camion, mais le trottoir, et donc RECALEE. Notons que sur le chemin du retour, la monitrice m'a bien souligné le fait qu'à part une petite erreur, tout avait été parfait. S'en est donc suivi quatre jours de pure jubilation et d'impatience, jusqu'à l'arrivée de la lettre.

Alors que je me disais que j'allais devenir la vétérante des examens du permis de conduire théoriques et pratiques en tous genres, l'auto-école m'a contacté une nouvelle fois, pour me proposer une date un mois plus tard. Décidément, me suis-je dit, on pourra me dire que c'est dûr d'avoir une place pour le permis, j'en suis pas si sûre.
Bref le 10 Mars, je repassais. Avec une examinaTRICE, cette fois. Notons que je passais le même jour que Marion Mazué, vous savez cette fille un peu bizarre qui était dans ma classe en CM2 et qui est... vraiment très bizarre quoi. Enfin bref, on comprend qu'elle ait choisi de me le donner à moi plutôt qu'à elle.

Donc maintenant je vous le dis, après 3 ans d'inscription à l'auto-école, après deux codes validés, deux tentatives échouées de permis 125, deux tentatives échouées de permis voiture, J'AI LE PERMIS.
Et jamais, jamais plus, je ne remettrai les pieds dans une auto-école.

Jeudi 3 juillet 2008 à 20:35

Aujourd'hui, et ce à une semaine de mon examen de code, je ne trouve toujours pas ma carte d'identité. Je l'avais y'a un mois, je l'avais y'a six mois, je l'avais y'a un an, j'aurais pu passer mon code n'importe quand cette année mais non. Au moment ou je décide -ENFIN- de le passer, après un an d'inscription et de sechage de cours, je n'ai pas ma carte d'identité. Je n'sais pas si vous le savez, mais sans la carte, on est recalé d'office. Évidement, je pourrais tenter la fraude, comme au bac de Français. Je pourrais tenter de passer avec ma carte d'identité périmée. Depuis deja cinq ans. Mais à mon avis, les examinateurs, cette fois, vont faire plus que rigouler en voyant la tronche que j'avais à deux ans. Damnée sois-je.

Personne ne l'aurait vue par hasard? Elle est verte et bleue, y'a des machins écrits dessus, et quand on la tourne, des fois, elle brille. Genre, comme une carte d'identité quoi. Sivoupléééé.

Lundi 3 mars 2008 à 19:20

Mon père a acheté six paquets de pains au lait format familial en promo d'un seul coup. Et ils se périment tous aujourd'hui.

Ce soir... Pain au lait pour tout l'monde =)

Mercredi 26 septembre 2007 à 14:33

J'aime pas l'automne. Non pas parce qu'il fait moche. Pas non plus parce qu'il pleut. Ou encore parce que les arbes sont tous nus, ou parce que le décors est vêtu de marron et non plus de verdure et autres couleurs chattoyantes. Ni encore parce que les chataignes deviennent de saison. Non pas parce que les gens sont déprimés, non pas parce que les jours sont raccourcis. Pas non plus parce qu'il commence à faire froid. Encore moins parce que les mamans commencent à faire de la soupe.

Non, je n'aime pas l'automne parce qu'il y a de plus en plus de limaces et d'escargots sur les chemins de terre, et que la traversée de celui qui mène jusqu'à mon arret de bus devient un vrai parcours de combattant.

Première note de l'année: 1,5.

Lundi 17 septembre 2007 à 20:08

La pluie. Vous savez tous ce que c'est. L'étape 1 du cycle de l'eau, lorsque les nuages se condensent et forment des gouttes d'eau qui viennent s'écraser sur la croute terrestre and co. Ce truc, là, qui fait friser les cheveux et rend les gens dépressifs. Ce genre de truc qui nous tombe dessus pile quand on le veut pas.

Aujourd'hui, 17h50. TP de physique. On regarde par la fenêtre l'air distrait. ( Est-il bon de préciser que ca fait presque deux heures qu'on ne fait que ca? Non. ) On s'apperçoit que le ciel est gris. Non, pas ce gris la, plus foncé. Genre presque noir. Et qu'en fait, le gros bruit qu'on entendait depuis le début du cours n'était pas un avion ou même encore le bruit d'un raclement de tabouret sur le sol, non, c'était l'orage. Et on la voit. La pluie. On tergiverse tous ensemble, on commente, bref on papote. La cloche sonne. On s'échappe. On sort. Et là...

Averse.

Du genre, tu sors, tu rerentres, t'es plus mouillé que lorsque tu sors de la douche, quoi. Le genre t'as tous tes habits trempes, tu peux les essorer, et plutôt deux fois qu'une. Le genre t'as même ton soutif et ta p'tite culotte en dentelle trempes.

Je me dirige donc lentement en profitant bien ( oui, ca me fait ma douche hebdomadaire, quoi... ) de chaque goutte, jusqu'aux bus. Me rend compte que le mien n'y est pas. J'attend tout de même. Qu'est-ce que de l'eau de toute manière? Et pis, ca fait circuler le sang. Au bout d'un quart d'heure, il se pointe enfin. Je monte, et là... Le déluge s'arrête. Aussi soudainement qu'il est apparu. C'est un coup monté.

Le bus me dépose enfin, à 18h42, soit avec 25 minutes de retard, à mon arrêt. Et là, je me prend le froid. Oui, parce que ce gros couillon de chauffeur a mit le chauffage ( jeux de mots quand tu nous tiens... ) à fond, et donc, corps a peu pres sec, mais vetements toujours completement trempes. Et avec l'air de dehors, à environ 12°, plus le vent, il fait legerement frisquet', quoi.

Et il a fallu que je mette un pantalon blanc.

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