Moi, ma vie, mon permis, on pourrait faire une saga. Rappelons que je me suis inscrite à l'auto-école à l'age honorable de 16 ans, afin de passer le permis 125. Que j'ai raté 2 fois. Puis je me suis détournée de cette voie pour passer le permis gros cube, l'échéance des 18 ans approchant. Hélas il m'a fallu repasser le code ( pour les détails, cf "Moi, ma vie, mon permis, Tome 1" ). J'ai donc repassé le code, que j'ai eu en Juillet 2009.
Or, il s'averrait que je venais de fêter 18 ans, donc l'age légal pour passer le permis Moto, tout était parfait. MAIS, il me fallait ab-so-lu-ment le permis avant la rentrée -car j'entrais à l'IUT NDLR. Je me suis donc panché sur le problème des plannings et ai réalisé que, Ô comble du malheur, le moniteur moto était en vacances tout l'été. Voulant ab-so-lu-ment faire vite, j'ai demandé à switcher sur le permis Voiture. Notons que mon auto-école propose une vingtaine de moniteurs, il semblait donc largement pensable de me trouver des heures de leçons en deux mois.
QUE NENI, car ma première heure de leçon fût programmée la dernière semaine d'Août. Soit une semaine et demie avant la rentrée. Je ne me suis pas laissé démolir, et ai programmé six heures d'ici là. Or la rentrée aidant, nouvel établissement, nouveaux gens, nouveaux cours, nouveaux profs, nouveaux repas le midi, nouvelles chaussures, nouvelle heure de réveil, bref tout nouveau quoi, j'ai mis le temps qu'il fallait pour m'adapter et n'ai pas pensé à retourner a l'auto-école avant la Toussaint.
[Mode apparté ON\]
Depuis le début de l'année, je vais en cours en métro-bus-train.
Explications: Je prends le Bus ligne 32 jusqu'à la gare de Colomiers (vous connaissez pas? tant pis pour vous), puis de là le train jusqu'aux Arènes, et enfin le métro jusqu'à Rangueil. Notons que ca c'est seulement les jours où je commence à 9h, qui ne sont pas très fréquents, car les autres jours, je pars de chez moi à 6h30, je traverse mon village à pieds (z'imaginez, l'hiver, -3°, la nuit, la panne de mp3, bref la loose quoi), je prends le train et ce directement jusqu'à Saint-Agne (plus près de l'IUT quoi), et enfin le métro.
Notons qu'à partir de début novembre, le métro s'est mit à annoncer les stations non seulement en francais, mais aussi en Occitan. Ce qui est très très très divertissant. La première semaine. Croyez-moi on s'en lasse très vite.
[Mode apparté OFF\]
Je donc repris des leçons de manière très parses. Pendant les vacances de Noël, à 20h de leçons tout pile au compteur, le moniteur m'appelle et me propose une place. Je jubile, je sautille, je trépigne, que dis-je m'étragnle de joie.
J'ai donc été convoquée à 7h45 le vendredi 8 Janvier. Je sais pas si vous vous rappellez la deuxième fois où il a neigé cette année. Dès qu'il a commencé à neiger, ca a tout de suite tenu au sol tellement il avait fait froid la veille. Vous voyez de quoi je veux parler? Bah ca c'était le 9 Janvier. Le 8 Janvier donc, par -7°, j'ai été convoquée à 7h45.
On m'a largué sur un parking, et pas n'importe quel parking, le parking du cimetière municipal. Plus glauque tu meurs. Sauf que ce qu'on avait ommis de me dire, c'est que je passais à 11h30. J'ai donc passé 3h45 à geler sur place. Je vous épargne les détails, mais mes cheveux faisaient des stalactites. Comme quand on fait un tout schuss au ski, voila. Je sentais plus mes orteils à partir de la hanche. Comment voulez vous conduire dans ces conditions, je vous le demande?
Bref, je vous épargne les détals, mais pour un malheureux concours de circonstances (à qui ça n'est jamais arrivé de vouloir s'insérer sur la rocade alors qu'il y a un 36 tonnes sur la voie?), je n'ai pas été reçue.
Ce n'est pas grave m'a-t-on dit, et je l'ai crû.
Je n'ai pas perdu espoir, j'ai été encore plus assidue et un mois plus tard, le 3 Février, je repassais. En attendant, j'ai eu largement le temps de me taper du "Facultad dé Pharmacio" et dû "Palaï dé Justicio" en roulant les R, je vous prie, dans le métro bondé, 4 heures par jour.
Je passai donc, et tout se passait très bien, jusqu'à ce que je croise un camion, garé en travers de la route. Oui, garé. Donc, je suis arrivée trop vite au goût de l'examinateur. Je n'allais pas me prendre le camion, mais le trottoir, et donc RECALEE. Notons que sur le chemin du retour, la monitrice m'a bien souligné le fait qu'à part une petite erreur, tout avait été parfait. S'en est donc suivi quatre jours de pure jubilation et d'impatience, jusqu'à l'arrivée de la lettre.
Alors que je me disais que j'allais devenir la vétérante des examens du permis de conduire théoriques et pratiques en tous genres, l'auto-école m'a contacté une nouvelle fois, pour me proposer une date un mois plus tard. Décidément, me suis-je dit, on pourra me dire que c'est dûr d'avoir une place pour le permis, j'en suis pas si sûre.
Bref le 10 Mars, je repassais. Avec une examinaTRICE, cette fois. Notons que je passais le même jour que Marion Mazué, vous savez cette fille un peu bizarre qui était dans ma classe en CM2 et qui est... vraiment très bizarre quoi. Enfin bref, on comprend qu'elle ait choisi de me le donner à moi plutôt qu'à elle.
Donc maintenant je vous le dis, après 3 ans d'inscription à l'auto-école, après deux codes validés, deux tentatives échouées de permis 125, deux tentatives échouées de permis voiture, J'AI LE PERMIS.
Et jamais, jamais plus, je ne remettrai les pieds dans une auto-école.
Jeudi 29 avril 2010 à 21:55
Lundi 25 mai 2009 à 21:29
Vous avez déjà vu un homme rentrer un sommier de 2 mètres de long dans une Smart?
Franchement, ça vaut le détour.
Franchement, ça vaut le détour.
Lundi 6 avril 2009 à 19:27
À ne pas refaire: de la trottinette en talons aiguilles.
Jeudi 19 mars 2009 à 19:59
Logarithme et Exponentielle sont sur un bateau. Soudain une tempête terrible éclate, et la fin semble proche. Logarithme s'écrit: "Au Secours! On dérive!", et Exponentielle répond: "Je m'en fous".
Logarithme et Exponentielle sont aux restaurant. Qui paie?
Logarithme et Exponentielle sont aux restaurant. Qui paie?
Exponentielle, car Logarithme Népérien!
Haha. Haha.
Lundi 9 février 2009 à 19:30
À l'age de seize ans, la douce et insouciante jeune fille que j'étais, s'est mit en tête de passer son permis 125. Je me suis donc, dès Juin 2007, inscrite à l'auto-école de mon village, que je ne citerai pas. J'ai bien évidement tout de suite accroché sur cet attirant bourrage de crane quotidien, et comme de bien logique, mes visites à la si lointain auto école, qui furent au début quotidiennes, devinrent hebdomadaires, puis mensuelles. Il se trouve que je suis allée en tous est pour tout, durant mon année scolaire de 1ère, entre Septembre et Mai, trois fois aux leçons de code. Et puis un beau jour je me suis réveillée, parce que tout l'interêt du permis 125 résidait dans le fait qu'il soit accessible dès seize ans, et que si ça continuait, j'allais avoir 17 ans, et il ne me resterait qu'un an pour jouir de l'autonomie motorisée. Je suis donc retournée au code, et ce régulièrement, à coup de deux trois fois par semaine, et je l'ai obtenu, sans difficulté aucune, la premiere semaine de Juillet.
Il ne me restait plus désormais que le permis à passer. Evidement, pour ne pas faire simple, mon auto école ne faisait pas le permis moto, si bien que j'ai du me déporter dans l'auto école à coté de mon lycée, qui ma foi n'était pas déplaisante. Il s'est trouvé que le moniteur était en vacances durant un mois et demi, donc ma premiere lecon était reportée à courant Septembre. Ce qui retardait d'autant l'échéance. Et puis tout s'est bien passé, j'ai progressé, et j'ai dominé rapidement l'engin. Je me suis inscrite pour l'examen durant les vacances de la toussaint ( NB: en moto, il y a deux examens à passer. Le premier est sur circuit, il faut effectuer plusieurs slaloms à allures lente ou à allure rapide, des vérifications techniques sur la moto, des manoeuvres sans le contact, et apprendre toute une panoplie de 20 fiches consernant la moto. Le second examen se passe en circulation, et se déroule dans les mêmes conditions que le permis voiture. Il faut avoir validé le premier pour se présenter au second. ). J'esperais donc avoir la circulation deux semaines après, et pouvoir acquérir ma propre moto incessement sous peu.
Je pris un dernier cours de paufinage la veille de l'exemen, le jeudi. Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais à la toussaint, il y a eu un jeudi où il a plu énormément. Vous savez ce genre de pluie ou quand on regarde l'air, on voit des vagues entre les gouttes, ce genre de pluie où y'a constement dix centimetres d'eau au sol, et où il nous suffi de cinq secondes dehors pour être trempé jusqu'aux os. Ben c'était ce fameux jeudi-là. Et comme de bien entendu, alors que je faisais des prouesses à battre mes recors de temps sur le circuit rapide, je suis tombée. Je me suis fait mal, quoique la douleur physique était moindre et largement gérable, et j'ai vrillé le guidon de la moto. Et, pire que tout ça, j'ai perdu absolument toute confiance en moi. Alors le lendemain, comme il fallait s'y attendre, j'ai raté mon permis.
Et durant les deux mois qui ont suivit, j'ai fait languir, j'ai pris mon temps. J'ai repassé mon plateau pendant les vacances de Noël, et je l'ai de nouveau raté. Cette fois-ci, tout le monde m'avait tellement dit que j'allais réussir, et j'étais tellement convaincue, que je me suis pas fait violence pour l'arracher, ce permis. Alors voilà, deux echecs au permis, un mois de délai supplémentaire pour le repasser. Ce qui emmenerait l'optention de mon plateau début février, et celle de la circulation fin février-début mars. La question à se poser maintenant était, était-ce vraiment raisonnable? Car il se trouvait justement qu'en Juin, j'aurais 18 ans accomplis, et donc je pourrais passer le permis voiture, le permis moto, gros cube cette fois, et donc que ce permis là, 125, ne me serait utile que quelques mois. Moyennant en plus, le prix qu'il m'aurait couté, étant donné les 30 heures de lecons, soit 20 supplémentaires, nous tairons le total.
Je réfléchis donc, et conclus qu'il fallait mieux que je switche en permis gros cube. Je suis donc allée voir mon moniteur et demandé son avis, qui fut positif, et fis donc la démarche auprès de l'administration, du changement de formation.
Seulement voilà, maintenant il s'averre que, ayant passé mon Code avant 17 ans et demis accomplis, je devais repasser celui-ci, étant donné que la formation que je demandais maintenant était une des formations à plus de 18 ans, et que mon code était prévu pour une formation "dès 16 ans".
Je serai donc probablement la seule fille au monde à avoir obtenu deux fois le code, en l'espace de six mois, et ce, avant ses 18 ans. Sans même avoir de permis.
Il ne me restait plus désormais que le permis à passer. Evidement, pour ne pas faire simple, mon auto école ne faisait pas le permis moto, si bien que j'ai du me déporter dans l'auto école à coté de mon lycée, qui ma foi n'était pas déplaisante. Il s'est trouvé que le moniteur était en vacances durant un mois et demi, donc ma premiere lecon était reportée à courant Septembre. Ce qui retardait d'autant l'échéance. Et puis tout s'est bien passé, j'ai progressé, et j'ai dominé rapidement l'engin. Je me suis inscrite pour l'examen durant les vacances de la toussaint ( NB: en moto, il y a deux examens à passer. Le premier est sur circuit, il faut effectuer plusieurs slaloms à allures lente ou à allure rapide, des vérifications techniques sur la moto, des manoeuvres sans le contact, et apprendre toute une panoplie de 20 fiches consernant la moto. Le second examen se passe en circulation, et se déroule dans les mêmes conditions que le permis voiture. Il faut avoir validé le premier pour se présenter au second. ). J'esperais donc avoir la circulation deux semaines après, et pouvoir acquérir ma propre moto incessement sous peu.
Je pris un dernier cours de paufinage la veille de l'exemen, le jeudi. Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais à la toussaint, il y a eu un jeudi où il a plu énormément. Vous savez ce genre de pluie ou quand on regarde l'air, on voit des vagues entre les gouttes, ce genre de pluie où y'a constement dix centimetres d'eau au sol, et où il nous suffi de cinq secondes dehors pour être trempé jusqu'aux os. Ben c'était ce fameux jeudi-là. Et comme de bien entendu, alors que je faisais des prouesses à battre mes recors de temps sur le circuit rapide, je suis tombée. Je me suis fait mal, quoique la douleur physique était moindre et largement gérable, et j'ai vrillé le guidon de la moto. Et, pire que tout ça, j'ai perdu absolument toute confiance en moi. Alors le lendemain, comme il fallait s'y attendre, j'ai raté mon permis.
Et durant les deux mois qui ont suivit, j'ai fait languir, j'ai pris mon temps. J'ai repassé mon plateau pendant les vacances de Noël, et je l'ai de nouveau raté. Cette fois-ci, tout le monde m'avait tellement dit que j'allais réussir, et j'étais tellement convaincue, que je me suis pas fait violence pour l'arracher, ce permis. Alors voilà, deux echecs au permis, un mois de délai supplémentaire pour le repasser. Ce qui emmenerait l'optention de mon plateau début février, et celle de la circulation fin février-début mars. La question à se poser maintenant était, était-ce vraiment raisonnable? Car il se trouvait justement qu'en Juin, j'aurais 18 ans accomplis, et donc je pourrais passer le permis voiture, le permis moto, gros cube cette fois, et donc que ce permis là, 125, ne me serait utile que quelques mois. Moyennant en plus, le prix qu'il m'aurait couté, étant donné les 30 heures de lecons, soit 20 supplémentaires, nous tairons le total.
Je réfléchis donc, et conclus qu'il fallait mieux que je switche en permis gros cube. Je suis donc allée voir mon moniteur et demandé son avis, qui fut positif, et fis donc la démarche auprès de l'administration, du changement de formation.
Seulement voilà, maintenant il s'averre que, ayant passé mon Code avant 17 ans et demis accomplis, je devais repasser celui-ci, étant donné que la formation que je demandais maintenant était une des formations à plus de 18 ans, et que mon code était prévu pour une formation "dès 16 ans".
Je serai donc probablement la seule fille au monde à avoir obtenu deux fois le code, en l'espace de six mois, et ce, avant ses 18 ans. Sans même avoir de permis.