Lundi 5 novembre 2007 à 20:13

Il fut un temps ( Il y a deux jours ) j'avais encore, vous savez, là, ce vieux portable tout pourri. Le Nokia 6100. L'antiquité.

Ne vous moquez pas, je suis sûre que vous aussi êtes passés par là. Figurez vous que c'est mon tout premier portable. Que j'ai eu a l'age de douze ans. ( Soit dit en passant, à l'époque, il était très à la mode, sisi. ) Bon entre temps j'ai eu un de ces portables à clapet coulissant, là, Samsung, mais croyez moi si vous le voulez, les pixels de l'écran sont tous tombés amoureux les uns des autres, alors ils ont décidé de se rendre visite et d'se taper une partouse, résultat, tout était mélangé. Moyen-moyen.

DONC, j'ai ressorti mon vieux portable, et depuis je me le traine. Vous savez, il a fait son temps le pauvre. La coque ne tenait même plus en place, si bien que j'ai du recouvrir de scotch la totalité de sa surface, sinon il tombait en pieces. Bref, donc. Il était tellement beau qu'il a dessuite attiré les regards et s'est fait plein d'admirateurs. Sans parler de la chuppa chupp's miniature qu'il se trimbalait.

Bref, figurez vous que j'en ai eu marre ( Allez savoir pourquoi ) d'avoir un vieux débris dans la poche, et j'investis donc dans un Nokia 3200. Genre l'engin méga bandant. Avec le p'tit jeu marrant ou faut faire un tuyau, là. Enfin bref.

Et la question qui se pose maintenant est: Mais que faire de mon vieux bigophone?

1ère solution: Me vanger de toute la souffrance qu'il m'a fait endurer. Le jetter du premier, le faire tomber dans le bain une bonne fois pour toutes, le fracasser contre le mur, le chatouiller à l'aide d'un pied de biche et autres tournevis cruci. Mais c'est quand même dur de faire ca, vous comprennez, moralement, quoi. Mon vieux compagnon qui m'a soutenu durant ces longues soirées sms illimités...

2ème solution: Lui construire un autel, lui faire un monument en son honneur dans ma chambre et le vénérer à vie. C'est vrai quoi, quand même, faut être divin pour résister a pas moins de 50 chutes de 2m dont plusieurs d'affilées, une noyade dans du champagne, et un passage éclair dans la machine à laver. Au souvenir du bon vieux temps.

3ème solution: Le laiser trainer dans un coin.

4ème solution: Le vendre.

AVIS A LA POPULATION: JE VEND UN NOKIA 6100 TRES BON ETAT QUASI NEUF TRES PEU SERVI PRIERE DE LAISSER VOS COORDONNEES.

 ( J'le vend pas très cher, z'inquietez pas. Quelque chose me dit que je vais même devoir payer pour m'en débarrasser. )

Mercredi 17 octobre 2007 à 20:05

 << Ouais moi aussi j'avais mit ca.

Enfin, dans ma tête... >>

Samedi 29 septembre 2007 à 20:00

Cher père Noël.

Je suis dans une impasse, vois-tu. La seule solution qui s'offre à moi est de m'adresser à toi, autant tu mesures l'ampleur des dégats. Mon problème est le suivant.

Je suis une jeune fille, et comme toute jeune fille, j'ai des envies soudaines et subites. Celle du moment est toute simple, et le serait peut-être plus si on déplacait la virgule, à savoir: Un iPod. S'il te plait. En plus, je suis pas très exigeante. Ok, je veux celui qui fait 80 Gigas, mais j'ai trouvé un gisement d'iPods, et je peux t'avoir celui là pour 95€, soit moins d'un tiers de son prix.

Avoue que c'est la rentabilité même, non? Bien sûr, je démens quelquonque rapprochement avec ce fournisseur dans mon lycée qui vend des iPods tombés du camion. Non, regarde, celui que je veux est même pas abîmé, c'est une preuve, non?

Non, en fait, le problème c'est que chuis fauchée. Enfin non, même pas, mais je garde mon capital pour m'payer l'permis 125 que je compte passer incessement sous peu, ainsi qu'un blouson de cuir méga seeeex, et un casque. Et puis ces jolies chaussures là, chez les 3 Suisses. Ah et pis les 150€ que je compte dépenser mercredi en f'sant les boutiques. Mais tout ça, je m'en occupe, ne t'en fais pas.

Seulement voilà, il ne me reste plus rien pour acheter mon iPod. Bien sûr, j'ai demandé à mon père une avance d'argent d'poche pour les cinq prochais mois, mais tu te doutes bien de la réponse. J'ai aussi évidemment mendié un prêt à mon frère. Que je rembourserais sur les dix prochains mois, à coup de 10€. Ca lui ferait 5€ d'interêts. Mais non, ce radin a refusé.

Alors voilà, je me tourne vers toi. Tu es ma dernière chance. Je ne te demande pas grand chose. Juste... Tu voudrais bien avancer la date de Noël, cette année, dis? S'il te plait.

Passe le bonjour à ta femme.

Gwenaëlle.

Mercredi 26 septembre 2007 à 14:33

J'aime pas l'automne. Non pas parce qu'il fait moche. Pas non plus parce qu'il pleut. Ou encore parce que les arbes sont tous nus, ou parce que le décors est vêtu de marron et non plus de verdure et autres couleurs chattoyantes. Ni encore parce que les chataignes deviennent de saison. Non pas parce que les gens sont déprimés, non pas parce que les jours sont raccourcis. Pas non plus parce qu'il commence à faire froid. Encore moins parce que les mamans commencent à faire de la soupe.

Non, je n'aime pas l'automne parce qu'il y a de plus en plus de limaces et d'escargots sur les chemins de terre, et que la traversée de celui qui mène jusqu'à mon arret de bus devient un vrai parcours de combattant.

Première note de l'année: 1,5.

Samedi 22 septembre 2007 à 19:14

<<          À son tour elle se décida à lui raconter une histoire. Un jeu pour le distraire dit-elle. Elle lui demanda d'imaginer qu'il avait gagné un concours dont le prix serait le suivant. Chaque matin une banque lui ouvrirait un compte créditeur de 86 400 dollars. Mais tout jeu ayant ses règles celui-ci en aurait deux:
 - La première règle est que tout ce que tu n'as pas dépensé dans la journée t'es enlevé le soir, tu ne peux pas tricher, tu ne peux pas virer cet argent sur un autre compte, tu ne peux que le dépenser, mais chaque matin au réveil, la banque te rouvre un nouveau compte, avec de nouveau 86 400 ollars, pour la journée. Deuxième règle : la banque peut interrompre ce petit jeu sans préavis ; à n'importe quel moment elle peut te dire que c'est fini, qu'elle ferme le compte et qu'il n'y en n'aura pas d'autre. Qu'est-ce que tu ferais ?
 Il ne comprenait pas bien.
 - C'est pourtant simple, c'est un jeu, tous les matins au réveil on te donne 86 400 dollars, avec pour seule contrainte de les dépenser dans la journée, le solde non utilisé étant repris quand tu vas te coucher, mais ce don du ciel ou ce jeu peut s'arrêter à tout moment, tu comprends ? Alors la question est : que ferais-tu si un tel don t'arrivait ?
 Il répondit spontanément qu'il dépenserait chaque dollar à se faire plaisir, et a offrir quantité de cadeaux aux gens qu'il aimait. Il ferait en sorte d'utiliser chaque quarter offert par cette << banque magique >> pour apporter du bonheur dans sa vie et dans celle de ceux qui l'entouraient, << même auprès de ceux que je ne connais pas d'ailleurs, parce que je ne crois pas que je pourrait dépenser pour moi et pour mes proches 86 400 dollars par jour, mais où veux-tu en venir ? >> Elle réponit : << Cette banque magique nous l'avons tous, c'est le temps ! La corne d'abondance des secondes qui s'égrènent! >>
 Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86 400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir, il n'y a pas de report à nouveau, ce qui n'a pas été vécu dans la journée est perdu, hier vient de passer. Chaque matin cette magie recommence, nous sommes recrédités de 86 400 secondes de vie, et nous jouons avec cette règle incontournable : la banque peut fermer notre compte à n'importe quel moment, sans aucun préavis :  à tout moment, la vie peut s'arrêter. Alors qu'en faisons nous de nos 86400 secondes quotidiennes ? << Cela n'est-il pas plus important que des dollars, des secondes de vie ? >>
 Depuis son accident, elle comprenait chaque jour combien bien peu de gens réalisaient comment le temps se compte et s'apprécie. Elle lui expliqua les conclusions de son histoire : << Tu veux comprendre ce qu'est une année de vie : pose la question à un étudient qui vient de rater son examen de fin d'année. Un mois de vie : parles-en à une mère qui vient de mettre au monde un enfant prématuré et qui attend qu'il sorte de sa couveuse pour serrer son bébé dans ses bras, sain et sauf. Une semaine : interroge un homme qui travaille dans une usine ou dans une mine pour nourrir sa famille. Un jour : demande à deux amoureux transis qui attendent de se retrouver. Une heure : questionne un claustrophobe, coincé dans un ascenseur en panne. Une seconde : egarde l'expression d'un homme qui vient d'échapper à un accident de voiture, et un millième de seconde : demande à l'athlète qui vient de gagner la médaille d'argent aux Jeux Olympiques, et non la médaille d'or pour laquelle il s'était entrainé toute sa vie. La vie est magique, Arthur, et je te parle en connaissance de cause, parce que depuis mon accident, je goûte le prix de chaque instant. Alors je t'en prie, profitons de toutes ces secondes qui nous restent. >>  
       >>

Marc Levy, Et si c'était vrai...

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